viernes, 19 de marzo de 2010

EL MILAGRO DE ACHO, por ANDRE VIARD, en TERRES TAURINES...y en francés

LE MIRACLE DE ACHO
Comment expliquer que les arènes de Acho puissent envisager de programmer le cartel impossible qu'en Europe aucune feria n'essaye même pas de se payer ?Ponce, José Tomas, Juli, face à des toros de César Rincon. Tel est le grand projet que mon compañero Freddy Villafuerte, gérant de la société Taurolima, est en train de mettre sur pieds, avec une date annoncée : le 5 décembre, en clôture de la feria du Señor de los Milagros.Tout n'est pas encore signé, mais l'appel est lancé et pour l'instant aucune objection n'a été formulée par personne. Comme si Lima se situait dans un no man's land, Ponce n'a pas reparlé de son exigence de télévision pour toréer avec José Tomas, et l'apoderado de celui-ci n'a fait aucune remarque. Quant au Juli, il n'a jamais posé le moindre problème pour toréer avec qui que ce soit.Ce cartel "impossible" qui serait le plus grand des miracles du Señor, avait failli être monté en 2007 à Avila, les trois toreros ayant dans un premier temps donné leur accord pour se produire gratuitement ensemble au profit de la Plateforme de Défense de la Fiesta, avant que pour des raisons jamais élucidées Ponce ne se rétracte et que la corrida ne se transforme en un mano a mano entre José Tomas et Juli, fort décevant en raison de l'insignifiance du lot lidié.L'hiver dernier, les trois toreros se sont produits à Lima où Juli et Ponce ont triomphé tandis que José Tomas faisait la plus grosse entrée, sans afficher pourtant le no hay billetes. Le raisonnement de l'empresa est donc simple : si José Tomas ne remplit pas seul il faut l'aider. Pour autant, le reste de la feria ne sera pas sacrifié, Perera (triomphateur de 2009) étant engagé deux fois, de même que Ponce, tandis que Castella, Manzanares, Morante et Cayetano viendront une fois. Soit trois cartels de très haut niveau et un quatrième à base de toreros nationaux, inclu bien sûr dans l'abono.Empresario aguerri, Freddy Villafuerte ne se lance dans ce pari osé qu'après avoir refait plusieurs fois ses comptes. Et il n'est pas inutile de préciser que les cachets des toreros ne sont pas à Lima ce qu'ils sont ici. José Tomas, par exemple, qui demande fréquemment 300.000 euros et plus en Europe, n'a encaissé "que" 230.000 à Quito par exemple. Et il faut préciser aussi que les prix des places à Acho sont supérieurs à ce qu'ils sont chez nous. L'an passé, le jour de José Tomas, ils avaient plus que doublé par rapport à la corrida du début de feria.Un aménagement difficilement envisageable en Europe où dans le cadre des appels d'offres d'arènes de propriétés publiques, les prix de places sont encadrés dans les cahiers des charges, ce qui interdit aux adjudicataires d'appliquer cette solution dont José Tomas ne veut d'ailleurs pas. Comment, alors, faire entrer tout ce beau monde dans un budget qui n'est pas extensible ? C'est tout le problème posé aux arènes qui souhaitent programmer José Tomas. Est-il insoluble ? L'annonce prochaine de divers cartels le dira.

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